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LOBSANG SANGAY, Premier ministre tibétain en exil favorable à une négociation avec la Chine

  • liberonsletibet
  • 28 janv. 2017
  • 2 min de lecture

BODGAYA : Le premier ministre du gouvernement tibétain en exil, Lobsang Sangay, a déclaré vouloir privilégier la négociation d’un accord avec la Chine sur la question controversée du Tibet. En encourageant le gouvernement chinois à entamer un dialogue avec les Tibétains, Lobsang Sangay a souligné le fait que la négociation, plutôt que la confrontation, était la clé qui permettrait de résoudre le conflit. « Les Tibétains ont toujours été prêts à entamer un dialogue constructif avec l’administration chinoise, c’est au gouvernement chinois de répondre à cet appel. »

Réitérant la position officielle des Tibétains en exil en Inde, le chef du gouvernement en exil a mis en avant le fait que les Tibétains souhaitent l’autonomie et non l’indépendance. « Pour être valable, l’autonomie doit être réelle et non de surface, » a t-il ajouté.

Conformément à la demande des Tibétains, les aires principalement peuplées de Tibétains devraient être regroupées sous une même région administrative. Ce regroupement inclut le Tibet central – que la Chine appelle Région Autonome du Tibet – et des aires qui se trouvent dans les provinces chinoises du Qinghai, du Sichuan, du Gansu et du Yunnan. Les Tibétains en exil accusent aussi la Chine de détruire les forêts et l’écologie sous couvert de mettre en place des projets de développement. Leurs accusations se portant également sur l’oppression subit par les Tibétains qui vivent au Tibet occupé par la Chine.

LA CHINE A DEPUIS TOUJOURS REFUSER LA DEMANDE D’AUTONOMIE DES TIBÉTAINS.

Le premier ministre en exil a également déclaré que les officiels chinois avaient empêché les Tibétains de participer au Kalachakra. En soulignant que la Chine avait officiellement nié toute coercition envers les Tibétains participant à cet événement, le Premier Ministre a demandé au gouvernement chinois de rendre leur passeport aux Tibétains vivant au Tibet occupé.

Auparavant, les organisateurs de l’événement avaient déclaré que plusieurs milliers de Tibétains avaient dû retourner au Tibet sans avoir pu participer au Kalachakra, suite à des menaces proférées par le gouvernement chinois. Les Tibétains ont été avertis que s’ils participaient à cet événement tous les bénéfices prodigués par l’état chinois leur seraient retirés. Ces menaces ont été transmises aux pèlerins via les membres de leur famille.

Le Premier ministre en exil a également déclaré qu’alors que le bouddhisme existait depuis près de 2 500 ans, le marxisme lui n’existait que depuis un siècle et que de fait le bouddhisme avait la capacité de survivre au marxisme.

Traduction France Tibet


 
 
 

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